Eurostaff, pôle d’expertise sectorielle du groupe Les Échos, vient de réaliser une étude dédiée au marché mondial de la beauté dans laquelle elle met en évidence les relais de croissance interne et externe au secteur ainsi que les nouveaux mouvements stratégiques à venir.
Considéré comme le leader français de l’analyse sectorielle, le cabinet Eurostaff annonce la publication de sa dernière étude payante qui porte sur les trois marchés clés de la beauté : parfums et cosmétiques, esthétique médicale et cosmétique instrumentale. Structurée autour de trois grands axes, elle met en exergue les importants réservoirs de croissance qu’ils représentent, démontrés notamment par le dynamisme affiché par les trois secteurs.
Autre tendance forte affichée : l’optimisation du portefeuille de marques et d’activités. Des exemples de déploiement et d’opérations de croissance externe de gros groupes sont cités comme le rachat de Smashbox par Estée Lauder, des marques naturelles Nude Brands et Ole Henriksen par LVMH, du Colombien Vogue par L’Oréal, du Turc Flormar par Yves Rocher, du Russe Kalina par Unilever, du Chinois TJoy par Coty, etc. Ou encore la mise en évidence de la seule stratégie volontariste en matière d’esthétique médicale appliquée par L’Oréal (Galderma, Skinceuticals, rachat de Q-Med) qui se distingue des autres groupes cosmétiques qui surfent sur le « medecine-like ». À la différence de la cosmétique instrumentale qui, elle, attire les convoitises, illustrées par les initiatives de Procter & Gamble (Olay, partenariat avec Cyden) et de Johnson & Johnson (Neutrogena). Enfin, elle conclut sur les nouveaux mouvements stratégiques qui sont à prévoir, en supposant une convergence des stratégies des firmes pharmaceutiques et des groupes de beauté.