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Société

Hydroponie, aquaponie : l’agriculture du futur

 

Les systèmes hydroponique et aquaponique constituent une alternative à l’agriculture classique. Économes en eau, ces modes de culture innovants sont promis à un bel avenir face à l’épuisement des ressources hydriques de la planète.

C’est au royaume de l’infiniment petit que se jouent les grands enjeux de demain : l’eau et l’agriculture ! Le développement de nouvelles méthodes de culture met sur le devant de la scène de microscopiques acteurs tels que les minéraux et les bactéries. Une solution qui pourrait permettre de réduire les 5 milliards de mètres cubes d’eau annuels consacrés à l’agriculture française.

L’hydroponie : un mode de culture basé sur l’eau

Issu du grec « hydro », l’eau, et « ponos », le travail, le mot « hydroponie » signifie littéralement « le travail par l’eau ». Il s’agit d’une technique de culture étonnante, où les plantes ne poussent pas dans la terre. La culture hydroponique peut s’effectuer de deux façons. La première consiste à immerger directement les racines dans une solution nutritive composée d’eau et de fertilisants, l’objectif étant d’apporter les nutriments habituellement présents dans la terre.

Il est également possible de cultiver les végétaux sur un substrat inerte, stérile et naturel comme la fibre de coco ou des billes d’argile. Ce support neutre est irrigué par le même type de solution nutritive à base d’eau. Les plantes poussent grâce à l’eau et aux sels qu’elle contient. Une eau riche en minéraux est donc primordiale pour espérer une floraison luxuriante.

L’aquaponie : des poissons et des plantes !

Le terme « aquaponie » est un mot-valise formé par la contraction des mots « aquaculture » (l’élevage d’animaux aquatiques) et « hydroponie ». Ce mode de culture se pratique donc sous l’eau dans un bassin rempli de plantes… et de poissons. Un système aquaponique est un écosystème aquatique constitué de poissons, de végétaux et de bactéries qui vivent en symbiose dans des bassins abrités.

Comment ça marche ? Une fois les poissons nourris, leurs déjections et les restes d’aliments produisent des effluents azotés. Les bactéries Nitrosomas entrent alors en action pour convertir tous ces déchets en nitrites, qui sont à leur tour transformés en nitrates par les bactéries Nitrobacter. Les nitrates présents dans l’eau servent ensuite de nutriments aux plantes et permettent ainsi leur croissance. CQFD !

 

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