Depuis 2016, la région autonome du Tibet a investi près de 4,3 milliards de yuans (environ 546 millions d’euros) pour favoriser l’accès à l’eau potable. Selon Sun Xianzhong, chef du département régional de conservation de l’eau, cet argent a permis d’améliorer 17 581 projets d’eau en milieu rural.
Le manque d’infrastructures dans les campagnes tibétaines engendre un accès très restreint à l’eau potable. L’une des conséquences est le développement de pathologies chroniques, telle que la maladie de Kashin-Beck qui touche le cartilage et les articulations des os longs. Ces affections sont liées aux taux élevés de fluor et d’arsenic dans les sources d’eau présentes sur les plateaux tibétains.
Deux millions de personnes ont ainsi bénéficié du lancement de ce projet, qui constitue un facteur de lutte contre la pauvreté dans ces régions reculées.
Le Tibet disposera prochainement d’usines centralisées de traitement de l’eau qui approvisionneront également les zones rurales aux alentours.
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