Lancée le 1er janvier 2021 par l’ONU, la campagne affiche un objectif clair : encourager les pays à investir plus davantage dans la recherche, pour développer les informations disponibles sur les océans.
Parce que la santé des océans est étroitement liée à celle des hommes, l’ONU dédie la nouvelle décennie entamée le 1er janvier 2021 à la préservation des océans. Pour être plus précis, les sciences océaniques au service du développement durable sont à l’honneur jusqu’en 2030. Cette décision, qui remonte à 2017, est motivée par le rôle crucial des océans pour les populations. Ces derniers représentent effectivement non seulement une ressource alimentaire, mais aussi des espaces de loisirs ou encore des outils pour lutter contre le réchauffement climatique.
La finalité de l’initiative : encourager la communauté internationale à investir davantage dans les sciences océaniques pour déployer des solutions innovantes. Car pour l’Unesco, la recherche en la matière accuse un certain retard d’investissement, puisqu’elle occupe 1,7 % des budgets de recherche des États, en moyenne, loin derrière les autres domaines.
Pour des océans sûrs, propres, sains et productifs
L’objectif est de réussir la transition des « océans que nous avons » vers « les océans que nous voulons », c’est-à-dire des océans propres, sains et résilients, productifs, prévisibles, sûrs, à portée de tous, inspirants et attrayants. Concrètement, il s’agit d’améliorer les connaissances du milieu, des phénomènes qui s’y produisent et des écosystèmes, et d’utiliser ces connaissances pour mettre au point des solutions au service du développement durable.
Pour réussir cela, l’ONU entend soutenir des « actions de la Décennie » menées par des instituts de recherche, gouvernements, organes des Nations unies, entreprises, ONG, associations, individus, etc. Un accompagnement qui revêt plusieurs formes : mise en réseau, accès à des sources de financement, stages de formation, etc.
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