Un rapport Orca, couvrant une décennie d’autopsies sur plus de 50 orques (ou épaulards) échouées dans le nord-est du Pacifique et à Hawaï, identifie les menaces mortelles dont beaucoup apparaissent comme étant liées à l’activité humaine.
Dirigée par le ministère de l’Agriculture de la Colombie-Britannique et coordonnée par la SiDoc Society, un programme basé à Washington de l’université de Californie, Davis School of Veterinary Medicine, l’étude a réussi à déterminer 42 % des causes de décès. S’il n’y pas de cause commune relative à ces décès, un point commun a toutefois été soulevé par les spécialistes des mammifères marins : la présence de l’homme.
Ils ont constaté que la moitié des décès étaient dus à des septicémies provoquées par des blessures à l’hameçon ou engendrés par des traumatismes provoqués par des collisions avec des navires ou des hélices. Pour les auteurs, la responsabilité directe des humains dans le décès des orques ne fait aucun doute. L’autre moitié des décès relevaient de maladies infectieuses et de carences nutritionnelles. Ce rapport publié début décembre dans la revue PLOS ONE offre l’un des regards les plus complets à ce jour sur la multitude de menaces humaines et environnementales affectant les orques, et peut aider à éclairer les stratégies pour mieux les protéger.
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