Après l’or, le pétrole ou le gaz, place à l’eau comme produit de convoitise des marchés. Avec la raréfaction de l’eau due au réchauffement climatique, la demande en eau est de plus en plus forte partout dans le monde. D’ici 2050, un homme sur quatre vivra dans un pays victime de pénurie d’eau.
Des conditions favorables pour que naisse un nouveau marché dont les banques, fonds d’investissement et hedge funds sont déjà en train de s’emparer. Tous les grands groupes financiers — Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, Deutsche Bank, BNP — misent ainsi sur sa valeur en hausse et se livrent à une course pour le monopole sur l’eau.
Jérôme Fritel, journaliste, qui avait réalisé le documentaire sur Goldman Sachs en 2014, montre dans Main basse sur l’eau les expériences de privatisation de l’eau actuellement en cours et révèle les stratégies mises en place pour faire de la marchandisation de l’eau, une source de profits mirobolants.
© Capture d’écran – Main basse sur l’eau – Arte