Une équipe d’économistes agricoles de l’université Purdue (États-Unis) a évalué les impacts économiques de la rareté de l’eau induite par le changement climatique et de l’évolution des rendements des cultures pour six pays du Moyen-Orient.
Ils ont constaté que le PIB dans la région du Moyen-Orient pourrait être réduit de 10 % si le changement climatique provoquait une réduction de 20 % de l’approvisionnement en eau. Autre conséquence si l’eau venait à manquer de façon accrue : la demande de main–d’œuvre pourrait baisser jusqu’à 12 %, en particulier dans les secteurs agricoles, entraînant des changements importants dans l’utilisation des terres, y compris dans des zones moins soumises au stress hydrique.
Soutenu par la Banque mondiale, le rapport conclut en appelant à la mise en place de politiques nouvelles et transformatrices pour une gestion durable, efficace et coopérative de l’eau.