Les États-Unis sont officiellement sortis de l’accord de Paris sur le climat, mercredi 4 novembre, devenant la première nation à quitter ce traité international scellé en 2015 afin de limiter la crise climatique. Avec la victoire de Joe Biden, qui deviendra le 20 janvier le 46e président des États-Unis, le pays pourrait retrouver un rôle de leader de l’action climatique. Le nouvel occupant du bureau oval s’est en tout cas engagé en ce sens et a annoncé le jour de sa victoire son intention de revenir à la table et d’investir 1 700 milliards de dollars afin que les États-Unis atteignent d’ici 2050 la neutralité carbone. Pour rappel : l’accord de Paris vise à contenir le réchauffement climatique bien en deçà de 2 °C, et si possible à 1,5 °C, par rapport à l’ère préindustrielle. Signé par 196 pays, bientôt 197 avec les États-Unis, et ratifié par 188 d’entre eux, jusqu’à la Corée du Nord, il s’appuie sur des engagements volontaires de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.