Sur le continent, en raison des changements climatiques, de plus en plus de régions manquent d’eau et le désert du Sahara avance inexorablement. En 100 ans, il a gagné 10 % de superficie.
Pour lutter contre la désertification et la sécheresse, une idée a émergé en 2007 : planter des arbres. C’est la Grande muraille verte.
Portée par l’Union africaine, la Grande muraille verte africaine vise à reboiser une bande large de 15 km reliant l’Afrique d’ouest en est. Du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Érythrée et l’Éthiopie.
Une barrière végétale de plus de 7 500 km pour lutter contre la désertification et la sécheresse. Qui doit permettre aux terres de regagner en capacité de stockage d’eau, en fertilité, en biodiversité, etc.
Les objectifs à horizon 2030 : restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées, séquestrer 250 millions de tonnes de carbone et ralentir le changement climatique, créer des millions d’emplois.
Pour l’instant, 3,2 millions d’arbres ont été plantés, restaurant 4 millions d’hectares, 4 % seulement de l’ambition finale. Le principal obstacle : le manque d’eau dans des régions où il pleut très peu. Réussir à amener de l’eau sur les parcelles reboisées revêt donc un rôle crucial pour la réussite du projet…
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