Une étude, présentée le 1er juin 2019 lors du congrès de l’ASCO (société américaine d’oncologie clinique), met en lumière la prédiction par une intelligence artificielle (IA) de la fatigue post traitement après un cancer du sein. Le centre Gustave Roussy et le Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (États-Unis) se sont appuyés sur l’étude de cohorte CANTO. Lancée en 2012 et coordonnée par le Pr Fabrice André (Inserm U981), elle suit sur 10 ans 12 000 femmes en France. Ont été sélectionnées les patientes qui n’étaient pas fatiguées avant traitement. Leur génome a alors été séquencé, afin de repérer les variations. Une IA a été utilisée pour identifier l’origine de la fatigue post traitement. « La survenue de plusieurs altérations génétiques intervenant sur la transmission du signal entre deux synapses entraîne un plus grand risque de souffrir d’une fatigue cognitive à la suite d’un traitement contre le cancer du sein », explique le Pr André.
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