Un institut de recherche, à Toulouse (31), centré sur la médecine régénératrice et la prévention, le projet Inspire, innove dans le bien vieillir.
Comprendre et mieux appréhender les processus du vieillissement pour évoluer en meilleure santé constitue un enjeu sociétal incontournable. Le 4 décembre 2018, lors d’une rencontre scientifique à Toulouse (31) où le projet d’Institut pour la prévention, le vieillissement en santé et la médecine régénérative, baptisé «Inspire», a été officialisé, la région Occitanie a annoncé un investissement de 57 M€ sur 10 ans pour participer au financement du programme.
Pluridisciplinarité : recherche et innovation
Le développement de l’innovation dans les domaines de la médecine préventive et du vieillissement en santé nécessite une approche plurielle des compétences. La mise en place de cet institut vise à accroître l’espérance de vie et à prévenir la dépendance par le maintien des capacités fonctionnelles. Les axes du projet s’articulent autour de l’intégration d’un nouveau modèle de soins, via un e-service connecté au réseau de soins primaires pour détecter et prédire les trajectoires fonctionnelles, de la création d’une école internationale sur le vieillissement en bonne santé afin de former les personnels à la prévention de la dépendance et d’un écosystème de laboratoires et d’entreprises dans cette matière afin de favoriser la commercialisation de la recherche et de l’innovation. Parmi les thèmes majeurs : l’exploration de nouvelles pistes thérapeutiques contre les plaques séniles, les intérêts de l’intelligence artificielle dans le prédictif, ainsi que la recherche sur les cellules souches et sur la maladie d’Alzheimer.
Créer une Biotech Valley
Le développement en réseau et la synergie des spécialistes du secteur sont des points incontournables entre professionnels de santé, scientifiques, universitaires, partenaires industriels et institutionnels. Outre la région, le projet Inspire est soutenu par l’OMS, l’Inserm, le CHU, l’université Paul-Sabatier, des laboratoires privés et publics, ainsi que des collectivités. L’institut sera implanté sur le site toulousain de Langlade, non loin des pôles stratégiques de l’Institut universitaire du cancer de Toulouse (IUCT) Oncopole, du gérontopôle (CHU), des laboratoires de recherche de l’Inserm, du CNRS, d’Evotec ou de Pierre-Fabre, avec pour ambition de devenir un campus de biotechnologies hospitalier, académique et industriel à portée internationale au service de la médecine régénérative. La Région prendra en charge la totalité des travaux, chiffrés à 23 M€, pour la construction d’un site de 13 000 m² d’ici deux à trois années.
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