Une analyse publiée dans la revue Molecular Psychiatry explique en quoi la manière de s’alimenter influe sur l’équilibre psychique des individus.
Elle s’est appuyée sur des données issues de 41 études dont 4 traitaient du rapport entre régime méditerranéen et dépression sur 36 556 participants. Ainsi, le risque de dépression était amoindri à 33 % dans le cas d’une consommation d’aliments riches en acides aminés. Au contraire, les aliments pro-inflammatoires transformés, contenant graisses saturées et sucres, pouvaient conduire à une inflammation systémique, facteur de dépression.
L’importance de prendre en compte l’alimentation dans la médecine psychiatrique a été soulignée par les chercheurs. Celle-ci peut se traduire par l’adjonction de diététiciens cliniques aux équipes de soins de santé psychique, dans une démarche de soutien nutritionnel, auprès des patients.
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