Le ministère de la Santé a saisi la Haute autorité de santé (HAS) fin août dernier afin d’évaluer l’efficacité et le bien-fondé de la prise en charge par l’Assurance maladie de l’homéopathie. « Nous travaillons sur la méthode. Nous nous baserons sur les données de la science, des avis de spécialistes et de patients », affirme Dominique Le Guludec, présidente de la HAS. Actuellement, l’homéopathie a été peu chiffrée par des agences en Europe. En Angleterre, après avoir fait l’objet d’une évaluation, elle a été déremboursée. Madame Le Guludec souligne qu’« il ne faut rien céder sur les enjeux de sécurité, d’efficacité, d’éthique, de soutenabilité et d’accès aux patients » de ces traitements, défendant des remboursements réversibles, en fonction des données de suivi. La HAS rendra son rapport dans 4 mois et donnera son avis sur l’opportunité de poursuivre le remboursement des produits homéopathiques.