L’eau est une ressource touristique forte pour Gréoux-les-Bains ?
En tant que station thermale, c’est évident. Cette ville a une histoire étroitement liée à l’eau. Et même en dehors des cures conventionnées, la station attire de plus de plus de personnes en quête de remise en forme et de bien-être. Et le flux de curistes est un véritable avantage par rapport aux communes à proximité qui n’ont pas de sources thermales. Par ailleurs, la commune est traversée par le Verdon, qui attire beaucoup. L’eau est un élément attractif sous toutes ses formes : pour le thermalisme, le bien-être ou encore le nautisme.
En chiffres, que représente ce secteur ?
À Gréoux-les-Bains, une ville de 2 700 habitants environ, l’activité thermale et touristique génère 1,4 million de nuitées chaque année et 123 M€ de retombées économiques directes, indirectes et induites. C’est énorme pour un village de cette taille. Mais il faut également souligner qu’il se trouve dans un secteur géographique privilégié.
Cette ressource ne présente-t-elle pas un problème de saisonnalité ?
Pour le thermalisme, la saison dure 9,5 mois, on ne peut pas vraiment parler de saisonnalité. D’autant que le reste de l’année est consacré à entretenir l’établissement. En revanche, le tourisme de l’eau est saisonnier. Il amène beaucoup de gens au même moment et il faut gérer ce flux de population. L’autre problématique est d’attirer les touristes à l’automne et en hiver. Nous essayons donc de communiquer sur les activités hors saison.
