Les chiffres de la fréquentation annuelle de curistes, publiés fin janvier, soulignent une augmentation du nombre de personnes accueillies dans les établissements thermaux dans la majorité des régions.
La fréquentation des établissements thermaux sur le territoire français a connu une hausse de 1,85 % en 2017 par rapport à l’année précédente, selon les chiffres du CNETh (Conseil national des établissements thermaux). Le nombre de personnes profitant de cures thermales atteint les 599 206. On en comptait 588 302 en 2016.
Maintien du top 3 par région
Du côté des régions, le podium reste identique. L’Occitanie arrive en tête avec 187 965 curistes l’an dernier, soit une augmentation de 1 %. La deuxième place est toujours détenue par la Nouvelle-Aquitaine, qui bénéficie d’une croissance de 2,7 % avec 149 701 curistes. Enfin, la région Auvergne-Rhône-Alpes conserve sa troisième place. Elle affiche une hausse de 1,21 % et a reçu 129 996 personnes. La Bourgogne-Franche-Comté opère par ailleurs la plus forte progression avec 6,42 % de curistes supplémentaires. Globalement, seul l’Outre-mer note une baisse de sa fréquentation (- 16,47 %). La Corse n’a, quant à elle, pas communiqué ses données.
Concernant les départements, les Alpes-Maritimes ont enregistré la croissance la plus importante avec une évolution de 22,95 %. Viennent ensuite le Jura (+ 14,26 %) et la Saône-et-Loire (+ 8,79 %). Parallèlement, les DOM (Départements d’outre-mer), l’Ain, la Nièvre, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne, le Gers et la Loire reculent, respectivement, de 16,47 %, 12,92 %, 4,53 %, 2,47 %, 0,66 %, 0,49 % et 0,11 %.
La rhumatologie toujours en tête
En termes d’orientations, dans toutes les régions, sauf en Île-de-France, qui ne propose que des cures pour les voies respiratoires, la rhumatologie conserve la tête du classement. Elle représente en effet 66,75 % de la globalité des prescriptions établies en 2017. Concernant les orientations prescrites en principal, arrivent ensuite les voies respiratoires, la phlébologie, l’appareil digestif, la dermatologie, les affections psychosomatiques, la neurologie, l’appareil urinaire, les maladies cardio-artérielles, la gynécologie, les affections des muqueuses bucco-linguales et enfin les troubles du développement de l’enfant. Pour les cures prescrites en secondaire, la phlébologie monte sur la première marche, avec plus de 70 000 prescriptions, juste devant la rhumatologie (53 237).
La fréquentation des enfants a connu un recul. Ils étaient effectivement 145 de moins en 2017, soit une diminution de 2,06 %. Ils représentent donc 1,18 % de la population de curistes globale. Près de 9 % d’entre eux sont reçus en MECS (Maison d’enfants à caractère social).
Le syndicat professionnel des établissements thermaux a également mis en avant l’évolution de ces données par tranches. Ainsi, les établissements recevant de 3 000 à 5 000 curistes ont enregistré la plus forte hausse, à savoir 4,52 % de curistes supplémentaires. La plus faible croissance concerne les centres recevant moins de 1 000 curistes (+ 0,79 %).
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