Des chercheurs australo-américains ont mis au point Cancer SEEK, un test sanguin permettant de détecter plusieurs cancers. Dirigée par Joshua Cohen, de la Johns Hopkins University de Baltimore (États-Unis), l’étude a été publiée le 19 janvier dernier dans l’hebdomadaire Science.
L’expérimentation a été réalisée auprès de 1 000 patients atteins de cancers non métastatiques de l’ovaire, du foie, de l’estomac, du pancréas, de l’œsophage, du colorectum, du poumon ou du sein. Le test peut identifier des cancers relativement précoces et localiser l’organe à l’origine. Il fonctionne sur l’évaluation des biomarqueurs des mutations génétiques et protéiques.
Des résultats positifs ont été constatés dans près de 70 % des cas. Ces taux varient de 33 % pour les cancers du sein à 98 % pour les cancers ovariens. Par ailleurs, le test a permis d’identifier l’organe d’origine chez 83 % des patients. Le test s’est avéré plus concluant pour les cancers de type 2 (73 %) et 3 (78 %) que pour ceux de type 1 (43 %).
De plus, les chercheurs ont insisté sur le fait que le test Cancer SEEK pouvait détecter huit types de cancers chez les patients présentant déjà des symptômes. Néanmoins, il est moins fiable pour les cas les plus précoces et ne doit pas se substituer aux autres moyens de détection. Une étude plus approfondie serait envisageable, sur un échantillon plus large notamment.