Le poids économique national du secteur thermal a été évalué à plus de 1 milliard d’euros et pourrait bientôt être mesuré au niveau européen.
Lors des Rencontres européennes du thermalisme, Claude-Eugène Bouvier, directeur général du CNETh et membre du conseil d’administration de l’ESPA, a effectué une présentation portant sur l’impact économique du thermalisme. Après l’avoir abordé, de manière micro-économique, en revenant sur une étude de cas des Thermes de Cambo-les- Bains (Aquæ n° 109), il est revenu en détail sur la macro-économie, adoptant ainsi une vision plus globale, du secteur. Les consommations finales, inhérentes au curiste et à son accompagnant pendant le séjour, ont ainsi été relevées : coût associé au traitement, honoraires des médecins thermaux, nourriture, transports, services, loisirs ; cela correspond à plus d’1 milliard d’euros. Suite au relevé de cette donnée indiquant la consommation finale, vient l’identification du PNB du thermalisme. Pour cela, il convient d’identifier le taux moyen de valeur ajoutée grâce aux données produites par l’INSEE pour les différents secteurs d’activité. Après combinaison des chiffres, il apparaît que la valeur ajoutée du thermalisme au niveau national s’élève à plus de 527 millions d’euros. Après avoir exposé ces chiffres, Claude-Eugène Bouvier a indiqué qu’il faudrait tenter d’élaborer, au niveau européen, un modèle qui puisse être appliqué dans chaque ville. Créé sous l’égide de l’ESPA avec la collaboration de l’EHTTA, il aurait pour objectif de collecter des informations permettant de réaliser ce même type d’analyse et de montrer l’impact du secteur au niveau européen.