Le centre thermal haut-pyrénéen oeuvre en faveur d’une clientèle variée et d’un thermalisme européen, via des actions telles que le programme Erasmus+ TWAS.
Les thermes de Cauterets (65), gérés depuis le 1er février 2016 par une Société publique locale (SPL), exploitent trois bâtiments. Les Thermes de César, situés en centreville, traitent les problèmes respiratoires et les rhumatismes. Au sein de cet établissement, se trouve le Pavillon des enfants qui accueille environ 700 à 800 jeunes par an, pour des soins respiratoires-ORL. Les Thermes des Griffons proposent, quant à eux, aux curistes en rhumatologie, un environnement à l’écart de la ville. Enfin, les Bains du Rocher, ouverts en 2010 et accueillant 70 à 75 000 personnes par an, dédient 2 500 m² au bien-être, disposant de bassins intérieurs et extérieurs, sauna, hammam, salle de repos en pierre de sel, institut et espace fitness.
Tout public
Les thermes de Cauterets proposent des cures en rhumatologie et en voies respiratoires-ORL (simple ou double orientation). L’offre de l’établissement comporte également des cures spécifiques telles l’« Arthrose du genou » ou encore la « Récréa’cure », effective depuis cette année, qui adapte la cure des voies respiratoires-ORL aux enfants et l’agrémente d’ateliers « santé » et d’activités récréatives. Quant à la cure « Fibromyalgie », effectuée en parallèle des soins en rhumatologie, elle compte des ateliers comme le Tai-chi aquatique. De plus, la station thermale propose des mini cures sur 6 ou 12 jours en rhumatologie, voies respiratoires ou mixte. Aux Thermes de César, les soins sont disponibles individuellement pour une remise en santé « à la carte ».
Ouverture européenne
Les thermes de Cauterets ont participé au projet Thermal Waters and Spas (TWAS) « Eaux thermales et Spas : patrimoines naturels et atouts du Futur ». Ce programme de partenariat européen Erasmus+, financé en grande partie par l’Union européenne, est coordonné par Francis Gachen, membre de l’équipe de coopération internationale du lycée Jean Monnet de Vic-en-Bigorre (65). Ce cursus, sur deux ans, offre l’opportunité à 45 élèves des lycées tchèque de Trutnov, slovaque de Liptovsky Hradok et français Jean Monnet de Vic-en-Bigorre, un travail en commun sur l’étude du thermalisme des montagnes européennes. Les élèves français sont partis en Slovaquie en mars dernier, et les étudiants tchèques de Trutnov ont été accueillis à Vic-en-Bigorre du 24 au 30 avril 2017. Les jeunes se sont alors rendus au Spa d’Aquensis des thermes de Bagnères-de-Bigorre (65) et à Cauterets, où ils ont pu prélever l’eau thermale des Bains du Rocher pour des analyses scientifiques. Cette opération fut l’occasion de faire découvrir le centre de bien-être haut-pyrénéen aux lycéens français et étrangers, et d’échanger avec d’autres pays. À la fin de ce programme, l’équipe des es thermes de Cauterets se rendra en Slovaquie pour découvrir les spas du pays. Par ailleurs, la SPL s’intéresse actuellement à une opération de parrainage d’un futur établissement thermal en Nouvelle-Calédonie. D’après le directeur des thermes de Cauterets, l’accompagnement d’un tel projet sera source de synergies intéressantes et d’un partage de savoir-faire.
3 questions à Dominique Ferrandon, Directeur des thermes de Cauterets
Quelles sont les nouveautés 2017 ?
Cette année nous avons lancé trois formules complémentaires aux cures : « santé », « forme » et « bien-être ». De plus, nous avons accueilli, en 2017, la « Récréa’cure » et la cure spécialisée « Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive », procurée en parallèle de la cure voies respiratoires-ORL. Elle inclut des ateliers « santé » comme des séances d’éducation à une respiration diaphragmatique.
Quels sont vos futurs projets de développement ?
De futurs investissements pourraient être envisagés pour les Thermes de César car nous avons un problème de capacité. Un agrandissement de l’espace rhumatologie, qui accueille 4 000 personnes à l’année, serait nécessaire et il faudrait réduire l’espace dédié aux voies respiratoires- ORL qui reçoit, quant à lui, 2 000 curistes par an. De plus, nous prévoyons de développer de nouveaux soins pour la partie Institut des Bains du Rocher avec, cet hiver, deux nouveaux programmes : « minceur » et « anti-âge ». Enfin, nous avons comme projet de nous regrouper, avec les quatre autres stations thermales de la vallée de Gavarnie, les thermes d’Argelès-Gazost, de Barèges, Beaucens et Luz-Saint-Sauveur, sous le nom « Les Vallées de Gavarnie destination bien-être » pour la partie spa et sous l’appellation « Les Vallées de Gavarnie destination santé » pour la partie thermalisme. Nous souhaitons exploiter le fort potentiel touristique de la région par la mutualisation de la clientèle. La création d’un pass permettra de circuler entre les différentes stations de la vallée, ce qui peut être attrayant pour les personnes en vacances dans la région.
Comment vous distinguez-vous par rapport aux autres établissements du secteur ?
Le plan de communication 2017 assimile Cauterets à un Grand Site. En effet, nous sommes à 5 km du pont d’Espagne et dans une région assez exceptionnelle. De plus, les thermes cultivent une expérience dans le domaine des voies respiratoires ainsi qu’une approche très individuelle et plébiscitée en rhumatologie.
www.thermesdecauterets.com