Les députés Laurent Furst (LR, Bas-Rhin), Audrey Linkelheld (PS, Nord) et Marie Récalde (PS, Gironde) ont, par questions écrites, au mois d’avril, attiré l’attention de la ministre des Affaires sociales et de la Santé sur les personnes atteintes d’algodystrophie ou syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Il se manifeste par une douleur chronique extrêmement vive qui se développe généralement dans un membre après une blessure ou une opération chirurgicale durant laquelle un nerf a été lésé. D’autres symptômes incluent un dysfonctionnement des réseaux sanguins, une déminéralisation osseuse, des troubles cutanés, des blocages articulaires, etc. Difficilement diagnosticable sur le plan médical et non reconnu comme une invalidité par les caisses d’assurance, le SDRC nécessite pourtant une prise en charge thérapeutique précoce et pluridisciplinaire. Souhaitant que la HAS inscrive la création d’outils relatifs au parcours des patients souffrant de pathologies douloureuses chroniques dans son programme de travail, ils demandent une action du Gouvernement pour améliorer l’information et la formation des professionnels de santé en la matière.
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