L’Inserm a publié des travaux issus de l’expertise collective qui avait pour mission d’analyser l’impact que peuvent avoir les messages à visée informative sur les problématiques de nutrition diffusés par les médias. Pour réaliser ce travail, des textes de la littérature scientifique, au niveau international, ont été analysés. Cela a donné lieu à des recommandations données par les membres du groupe d’experts :
> Mettre en place des lois qui encadrent les actions de marketing alimentaire auxquelles les enfants sont confrontés. L’objectif de cette mesure est d’éviter aux plus jeunes d’être exposés à des produits de mauvaise qualité nutritionnelle. Elle inclue également le fait d’interdire l’utilisation de « pouvoir de persuasion fort » comme un ambassadeur de marque comme un sportif ou un chanteur connu des enfants.
> Les messages sanitaires sur les publicités doivent être repensés. Les actuels bandeaux disposés sur les publicités de produit doivent être distingués du message publicitaire : ils doivent être placés au début ou à la fin du spot publicitaire. Ils doivent également être intégrés dans les autres supports de communication comme les vidéos sur le web, les applications mobiles, fenêtre pop-up…
>Diffuser des messages adaptés aux niveaux d’attention de la cible.
> Tester les actions de communication en contexte afin de mesure l’impact de ces dernières.