Le cœlacanthe était un poisson considéré comme disparu jusqu’à ce qu’un spécimen vivant soit découvert en 1938. C’est la Sud-Africaine Marjorie Courtenay-Latimer qui en découvre un vivant sur le bateau d’un pêcheur. Elle lui donne son nom scientifique de Latimeria.
Puis d’autres l’ont également été successivement, dévoilant ainsi une autre espèce et un autre habitat. De quoi remettre en question les certitudes paléologiques.
Découvrir ici le cœlacanthe en vidéo.
Le cœlacanthe a un ADN très particulier
L’ADN du cœlacanthe a soi-disant peu évolué en 420 millions d’années. Mais des recherches récentes démontrent que, bien au contraire, son ADN a progressivement muté.
En effet, sa constitution génomique est surtout faite à 25 % de « transposons ». Et sa capacité d’adaptation – partagée avec d’autres espèces – vient justement de ces gênes dits transposons. Donc de quoi s’agit-il en fait ?
Poisson et transposons : une histoire de saut
Les transposons sont appelés aussi « gènes sauteurs ». Ce nom un tantinet comique traduit leur capacité, grâce à leur séquence particulière, à s’exciser de l’ADN et à « sauter » afin de s’intégrer dans une nouvelle partie du génome du poisson. Tout cela se fait grâce à une enzyme particulière.
Le cœlacanthe : poisson très rare et peu étudié
Le cœlacanthe est en conclusion une espèce rarissime qui n’a pas fini d’intriguer les paléologues et les océanographes. Vivant à plus de 100 mètres de profondeur, elle a été très peu observée en direct jusqu’ici.