Réalisée en 2019 avant la crise sanitaire, la phase test de l’Observatoire de l’économie thermale qui portait sur neuf stations a présenté ses premiers résultats.
La Fédération thermale et climatique, maître d’ouvrage de l’Observatoire de l’économie des stations thermales (OESTH), a présenté les résultats de la phase test réalisée par le cabinet Nomadeis. Cette étude, menée de juillet à octobre 2019 dans 9 stations*, permettra à la filière de mieux connaître ses performances économiques et son attractivité au sein des territoires.
Le thermalisme, moteur du tourisme en station
Globalement mobilisatrice, cette première phase du baromètre a confirmé la forte dépendance des collectivités territoriales à l’activité thermale et notamment aux cures conventionnées qui représentent 70 % du chiffre d’affaires (CA) de la station dans lequel l’hébergement et la restauration comptent pour 13,4 %. À noter que la diversification de l’activité des établissements thermaux est légèrement plus importante dans le secteur privé. En moyenne, le chiffre d’affaires généré par un curiste est d’ailleurs de 600 €.
Une activité génératrice d’emplois
Principal générateur d’emplois, sur le territoire avec en moyenne 124 ETP (équivalent temps plein) sans compter les médecins, un établissement verse près de 100 € de cotisations sociales par curiste conventionné. Côté commerces, 31 % du CA est lié aux curistes et 45,8 % des lits touristiques marchands concernent des gites et meublés. Un chiffre nettement supérieur au reste du territoire national. Secteur en plein développement (avant la pandémie), les stations thermales ont réalisé en moyenne 4,9 M€ d’investissement soit 69 € par curiste conventionné.
Retrouvez ici la présentation vidéo des résultats.
* Bagnères-de-Bigorre (65), Bala-ruc-les-Bains (34), Gréoux-les-Bains (04), Jonzac (17), Montbrun-les-Bains (26), Niederbronn-les-Bains (67), Vichy (03), Brides-les-Bains (73), Lamalou-les-Bains (34).
© Ross Catrow