La réunion internationale One Planet Summit s’est déroulée en ligne le 11 janvier dernier en présence des chefs d’État du monde entier. La Banque africaine de développement (BAD) a promis de débourser 6,5 milliards de dollars (soit environ 5,3 milliards d’euros) sur 5 ans pour le projet de la Grande muraille verte en Afrique.
Cette initiative vise à stopper l’avancement du désert dans le Sahel en plantant une ceinture d’arbres et de végétation sur 8000 kilomètres de long et 15 kilomètres de large à travers le Sahara. L’objectif consiste à « aider les habitants de la région à produire une nourriture adéquate, à créer des emplois et à promouvoir la paix ».
Un projet soutenu par de nombreux partenaires
La BAD affirme que le développement de ce projet et des programmes mis en place s’appuiera sur des financements internes et externes tels que le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).
Lors du forum co-présidé par le chef d’État français Emmanuel Macron et le Prince de Galles, le président de la BAD Akinwumi Adesina a appelé à s’associer à l’initiative, déjà rejointe par la Banque mondiale, l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). « La Grande muraille verte est un mur qui vaut la peine d’être construit. Un mur qui rassemble les populations, et non un mur qui les sépare. Un mur qui met à l’abri, et non un mur qui isole. Un mur qui protège notre existence collective. Un mur pour l’environnement — un mur pour la planète », a déclaré Akinwumi Adesina.
Selon les estimations de la BAD, le projet de la Grande muraille verte pourrait créer 10 millions d’emplois et restaurer 100 millions d’hectares répartis sur 11 pays du territoire sahélo-saharien.
© Wikilmages