L’université Laval, au Canada, a élaboré une nouvelle technique de surveillance des communautés de poissons dans les plans d’eau. L’idée : analyser les traces d’ADN que les poissons laissent dans l’eau. On parle d’étude de l’ADN environnemental ou ADNe.
Tels des enquêteurs de police sur une scène de crime, les biologistes recherchent les cellules de peau que les poissons laissent régulièrement dans leur environnement, l’eau. Comme chaque espèce possède son propre code-barres génétique, les analyses peuvent permettre d’identifier les différentes populations de poissons dans un plan d’eau.
Ce nouvel outil d’investigation offre une alternative aux procédures classiques de suivi qui consistent à capturer des poissons avec des filets. En pratique, il suffit de prélever un échantillon d’eau, ce qui présente un avantage de taille : cela n’entraîne pas de mortalité des poissons.
Une méthode non invasive qui sonne comme une bonne nouvelle pour la biodiversité aquatique, en particulier les espèces rares ou menacées d’extinction.
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