Actuellement, 17 pays souffrent d’un stress hydrique extrême, cet état où la demande en eau dépasse la ressource disponible. Ce qui veut dire que 25 % de la population mondiale est concerné par de fortes pénuries d’eau, selon le World Resources Institute (WRI).
Si le stress hydrique peut aussi concerner des régions froides en raison du gel, il est surtout le lot des zones à fortes chaleurs, en particulier le Moyen-Orient, le nord de l’Afrique. Sur ces territoires, le phénomène est amplifié par le réchauffement climatique et pourrait engendrer des pertes économiques allant de 6 à 14 % du PIB d’ici 2050.
Les pays les plus affectés par le stress hydrique
- Qatar
- Israël
- Liban
- Iran
- Jordanie
- Libye
- Koweit
- Arabie Saoudite
- Erythrée
- Emirats Arabes Unis
- Saint-Marin
- Bahreïn
- Inde
- Pakistan
- Turkmenistan
- Oman
- Botswana
Mais le stress hydrique n’est pas une fatalité. Le WRI avance 3 moyens pour le réduire :
- Une consommation plus raisonnée de l’eau dans l’agriculture.
- Une exploitation combinée des infrastructures (comme les conduites d’eau) et des solutions vertes (bassins versants).
- La réutilisation des eaux usées.
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