Une étude menée à Balaruc-les-Bains a permis d’analyser l’impact d’une cure thermale de 3 semaines en termes de qualité de vie, d’intensité des symptômes ou de changements perçus sur la santé.
Une équipe de chercheurs français, sous la houlette de Pierre Louis Bernard du centre européen de recherche sur le mouvement Euromov (Montpellier), s’est intéressée aux effets de la balnéothérapie sur les symptômes et la qualité de vie.
Impact de l’environnement thermal
L’objectif final était de déterminer les bénéfices d’une cure thermale de 3 semaines de manière globale et quelque soit l’indication de la cure. Et son impact sur la vie quotidienne des curistes de 65 ans et plus.
L’expérimentation, dont les résultats ont été publiés en juin 2020, a été menée en 2016 au sein du centre thermal de Balaruc-les-Bains (34). Elle a inclu 1471 patients de 72,5 ans en moyenne ayant suivi une cure en phlébologie ou rhumatologie. Ils ont donc reçu des traitements tels que la douche à jet, le massage sous l’eau, la piscine de mobilisation ou encore les soins de boue thermale.
Moins de fatigue et d’anxiété
En termes d’intensité des symptômes, le premier résultat est paradoxal : la peur de tomber est accrue. Les auteurs de l’étude attribuent ce phénomène à une plus grande prise de conscience de ce risque chez les plus de 65 ans. Cependant, une amélioration significative de la fatigue générale et de la qualité de vie est observée. Autre résultat positif : 60 % des participants font état de bénéfices concernant l’anxiété et la dépression.
Enfin, l’étude souligne que l’impact sur les changements perçus sur la santé n’est pas significatif. Les chercheurs préconisent d’ailleurs une réflexion sur des programmes plus actifs et intensifs.