Ces programmes complémentaires ont pour ambition de répondre aux difficultés auxquelles la population chinoise est confrontée en matière de ressources en eau. En plus de créer des emplois sur le territoire.
Alors que la Chine fait face à une répartition inégale des ressources en eau et à une pénurie, 150 nouveaux projets hydrauliques d’envergure devraient être engagés d’ici à 2022, comme l’a annoncé la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR), le 13 juillet dernier. Et ce, en parallèle de 172 programmes actuellement en phase de construction, et qui ont repris après une période d’arrêt en raison de la crise sanitaire.
Augmenter les capacités de stockage et d’approvisionnement
Ainsi, Su Wei, vice-secrétaire en chef de la commission a précisé que cela permettrait non seulement d’accroître la capacité de stockage de 9 milliards de mètres cubes en faveur du contrôle des inondations, mais aussi d’augmenter les possibilités d’approvisionnement en eau de 42 milliards de mètres cubes.
Dans le détail, ces projets de conservation de l’eau concernent donc la prévention contre les crues et les inondations, la répartition des ressources en eau, l’irrigation et l’approvisionnement, ainsi que la protection et la préservation de l’environnement. D’un point de vue financier, cela demanderait plus de 160 milliards d’euros en investissements principaux. Ce à quoi s’ajouteront potentiellement 825 milliards d’euros en investissements secondaires directs ou indirects. Au total, 800 000 emplois seraient d’ailleurs créés en moyenne chaque année.