Forte de la plus grande nappe phréatique d’Europe, mais aussi de nombreux lacs et cours d’eau, la région se dote d’une stratégie spécifique visant à accroître la qualité des eaux ou encore à mieux prévenir les déficits éventuels.
Le président de la région Grand Est, Jean Rottner, a présenté, le 7 juillet dernier, sa stratégie de la biodiversité pour la période 2020-2027. Celle-ci comprend notamment des engagements concernant la préservation de l’eau.
Protéger la ressource et se préparer au changement climatique
Le territoire, qui abrite la plus grande nappe phréatique d’Europe (la nappe rhénane), adopte ainsi une stratégie propre à cette ressource, baptisée « 2020, l’eau un bien commun à toutes les politiques régionales ». Son ambition est d’offrir une meilleure connaissance dans ce domaine afin d’être en mesure d’anticiper les déficits en eau. Il s’agit également de renforcer la qualité des eaux souterraines qui se répercute sur la production d’eau potable, d’organiser la gestion des inondations, de protéger les milieux aquatiques ou encore de s’intéresser aux usages économiques liés à l’eau. Des enjeux multiples en découlent sur la santé, le tourisme, l’économie et l’agriculture.
Dans cette optique, une mission « Eau » a d’ores et déjà été mise en place en 2019, avec l’ambition de devenir un territoire référent en matière de gestion de la ressource et de rendre le Grand Est résilient face au changement climatique. 31 actions prioritaires ont d’ailleurs été identifiées, comme l’instauration d’une coopération européenne dans le domaine de l’eau, la réduction des rejets de plastique ou encore la situation des grands lacs face au changement climatique.