Alors que les mesures de confinement devraient être assouplies au début du mois prochain, les établissements de bien-être britanniques, qui font état d’un impact significatif dans plus de 9 cas sur 10, ne pourront pas encore engager leur réouverture.
À la suite de l’annonce faite mardi 23 juin par le Premier ministre Boris Johnson, les spas britanniques n’ont pas reçu l’autorisation de rouvrir leurs portes le 4 juillet prochain, date à laquelle les mesures de confinement devraient être allégées au Royaume-Uni. Ils restent donc fermés jusqu’à nouvel ordre.
Tout comme les parcs aquatiques, les piscines ou encore les boîtes de nuit, ces structures font donc partie de la liste des installations jugées trop dangereuses par le conseil scientifique du gouvernement. En revanche, d’autres équipements auront la possibilité d’accueillir de nouveau le public le 4 juillet, à l’instar des restaurants ou des campings.
Un guide d’accompagnement pour les services de contact
Pour l’instant, la date définitive de réouverture des spas n’a pas été établie. En revanche, le gouvernement a affirmé sa volonté d’apporter son soutien au secteur. Ainsi, un premier guide sanitaire a été publié le 23 juin à destination des « services de contact étroit », dont font partie les spas, les massages ou autres soins de bien-être. Celui-ci comprend des conseils concernant la protection des clients et des employés, le nettoyage des espaces de travail ou encore les règles de distanciation. En parallèle, la UK Spa Association, structure britannique des SAS, prévoit de mettre à disposition un document officiel proposant des lignes directrices pour la réouverture des établissements.
Une aide nécessaire au vu des résultats d’une enquête menée par la UK Spa Association. Celle-ci montre que plus de 92 % des professionnels interrogés ont observé des répercussions graves ou significatives de la crise sanitaire sur leur entreprise. Autre point : 8 employeurs sur 10 ont été contraints de mettre leurs salariés au chômage technique. La majorité affirme d’ailleurs être inquiète face à la reprise de l’activité, d’autant que, dans presque 1 société sur 3, des licenciements sont d’ores et déjà envisagés.
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