Respirateurs, masques, tests… une série d’actions gouvernementales et privées est annoncée en matière de dispositifs sanitaires.
Santé publique France va bénéficier d’une dotation spécifique de 4 milliards d’euros pour financer les commandes en médicaments, respirateurs et masques destinés à lutter contre l’épidémie de COVID-19, a indiqué le président de la République le 31 mars dernier, lors d’une visite dans une usine angevine de matériel médical.
Afin de réduire la dépendance du territoire en la matière, la capacité de production française de masques s’établira à 15 millions d’unités par semaine d’ici à la fin du mois, avec l’objectif de devenir nationalement indépendant d’ici à la fin de l’année. E. Macron précise qu’à ce jour près d’une centaine de prototypes de masques N95, soumis par des entreprises textile, a été validée.
Le nombre de respirateurs devrait également tripler. Ainsi « d’ici mi-mai 10 000 respirateurs » seront fabriqués par un consortium constitué d’Air Liquide, Schneider Electric, Valeo et PSA, pour équiper les centres hospitaliers du territoire.
La production de gel hydroalcoolique a été « massivement augmentée ces trois dernières semaines », selon Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, qui précise que sa consommation est passée de 48 000 litres/jour en 2019 à 500 000 litres/jour aujourd’hui.
En matière de tests, alors que l’Académie nationale de médecine recommande, dans un communiqué du 24 mars 2020, d’élargir la détection du Sars-CoV-2 et de développer des tests sérologiques indirects, Édouard Philippe annonce, dans une intervention du 2 avril, la réalisation de « 30 000 tests par jour dès le début de la semaine prochaine ».
Enfin, dès lundi 6 avril 2020, une attestation numérique de déplacement sera disponible, en complément du formulaire papier, sur le site du ministère de l’Intérieur dans le but d’offrir aux Français« un peu de souplesse avec cet outil ».
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