Les établissements thermaux d’Auvergne, contraints à la fermeture préventive de leurs structures, continuent d’assurer un service d’information et d’accompagnement auprès des curistes, et anticipent l’après Covid-19.
Annoncée le 14 mars, la fermeture préventive de tous les « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays » a conduit l’ensemble des établissements thermaux du territoire à interrompre leurs activités. Bien que n’ayant que peu de visibilité sur la date de sortie de crise, les 11 stations thermales d’Auvergne, de Creuse et de Saône-et-Loire, membres de l’association Thermauvergne de promotion du thermalisme auvergnat sous la marque « Auvergne Thermale », ont d’ores et déjà mis en place des dispositifs afin d’accompagner le plus efficacement possible les curistes. En outre, il s’agit de préparer leur future réouverture.
Depuis l’annonce de l’arrêt des cures, les établissements restent ainsi joignables par téléphone et par courriel. Ils fournissent aux curistes une information détaillée et pratique sur la situation et les conditions de report de la saison thermale. De plus, ils les accompagnent dans leurs démarches, auprès des hébergeurs notamment.
Par ailleurs, afin d’être en capacité, au moment de la réouverture de la saison thermale, d’accueillir l’ensemble des patients ayant dû reporter leur séjour, certaines stations d’Auvergne Thermale étudient la possibilité de prolonger leurs dates d’ouverture et de proposer une amplitude horaire plus large à certaines périodes. Cela est par exemple le cas à Bourbon-Lancy (prolongement jusqu’au 19 décembre 2020), Bourbon-l’Archambault (prolongement jusqu’à la mi-décembre 2020), La Bourboule (prolongement en novembre et cures sur la journée), Châteauneuf-les-Bains (selon les résultats d’un sondage mené auprès des curistes), Evaux-les-Bains (prolongement jusqu’au 28 novembre 2020), Néris-les-Bains (prolongement jusqu’au 5 décembre 2020) ou encore Royat-Chamalières (fonctionnement matin/après-midi sur une partie de la saison).
Également au programme, l’organisation, post épidémie, d’un événement de promotion du thermalisme auvergnat qui compensera du Printemps du Thermalisme en Auvergne, opération annuelle qui proposait en particulier une offre collective « 3 soins pour 30€ ».
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