La pandémie de coronavirus COVID-19 affecte lourdement l’économie internationale, et notamment le secteur du tourisme, pour lequel l’OMT demande un soutien au redressement.
L’OMT (Organisation mondiale du tourisme) a publié, le 27 mars dernier, ses prévisions sur l’impact, sur le tourisme, de la crise liée à la pandémie de coronavirus COVID-19.
Jusqu’à 400 milliards de recettes potentielles en moins
Ainsi, l’institution onusienne table sur une chute de 20 à 30 % des arrivées de touristes internationaux en 2020. Ce qui représente une baisse des recettes pouvant aller d’environ 270 à 400 milliards d’euros. À titre de comparaison, la crise économique de 2009 avait engendré une diminution de 4 % des touristes internationaux.
Ces chiffres s’expliquent notamment par les restrictions sur les voyages instaurées dans le monde entier. Cela étant, l’organisation insiste sur la nécessité d’interpréter ces données avec prudence, au regard de l’incertitude de la situation actuelle.
« De tous les secteurs économiques, le tourisme est l’un des plus durement frappés, affirme Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT. Cependant, notre secteur reste soudé pour faire face à cette immense urgence sanitaire […] et pour œuvrer ensemble afin d’atténuer l’impact de la crise, en particulier sur l’emploi, et de soutenir l’action plus vaste en faveur du redressement, en étant un moteur de l’emploi et du bien-être économique partout dans le monde ».
Des millions d’individus concernés
Dans le même temps, l’instance collabore avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé) afin d’orienter au mieux le secteur dans sa réaction face à la crise sanitaire. Une concertation qui aboutit sur un appel à la responsabilité des entreprises, mais aussi des voyageurs, qui sont invités à prendre « des mesures de bon sens et proportionnées ». Ainsi que des précautions, en respectant notamment les gestes barrières.
En parallèle, l’OMT encourage à inclure le tourisme dans les efforts de redressement à venir : « ce sont les moyens d’existence de millions de personnes, partout dans le monde, qui pourraient être compromis, notamment des populations vulnérables qui dépendent du tourisme pour leur développement et l’inclusion économique ».
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