Alors que la communauté médicale internationale est mobilisée à lutter contre la pandémie de coronavirus, l’association européenne des stations thermales et des centres de bien-être, ESPA, estime que la situation actuelle peut constituer « un moment historique pour la renaissance et la reconnaissance de la balnéothérapie ». Elle insiste sur les bienfaits de cette dernière comme outil préventif pour préparer le système immunitaire à un mode de vie sain.
L’organisation présidée par Thierry Dubois, également président du Conseil national des établissements thermaux (Cneth), souligne l’utilité des soins thermaux et d’hydrothérapie dans le traitement et la prévention des maladies chroniques, la désintoxication, le diabète, les problèmes cardiovasculaires, le stress et les changements de style de vie. En outre, elle appelle équipes médicales et du tourisme à collaborer pour « reconnaître la balnéothérapie et les cures thermales médicalisées comme une spécialité réelle et précieuse de la médecine internationale » .
Selon le Dr. Tatyana Angelova, membre de l’Union bulgare de balnéothérapie et de tourisme de santé, et membre du comité médical d’ESPA : « il existe des séries de données scientifiques cliniques et expérimentales qui prouvent l’effet sanogénique de la balnéothérapie qui peut durer de 3 à 6 mois. Il a également été prouvé qu’une balnéothérapie complète, effectuée régulièrement sur une base annuelle, améliore certains types de maladies chroniques des organes internes, réduit le taux de rechute et, par conséquent, la nécessité d’une hospitalisation ».
ESPA met d’ailleurs à disposition une bibliothèque électronique gratuite avec des articles scientifiques sur la balnéothérapie, des études sur les effets curatifs du système. Pour y accéder : http://www.espalibrary.eu/.
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