Un appui supplémentaire à la sollicitation des assureurs pour accompagner les entreprises des filières thermale et hôtelière au regard de la perte d’exploitation.
L’Association nationale des maires de communes thermales (ANMCT) apporte son soutien au CNETh (Conseil national des établissements thermaux) et à l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) qui demandent la reconnaissance d’un état de catastrophe sanitaire.
Pour rappel, cette démarche vise à mobiliser les compagnies d’assurance pour débloquer une indemnisation des effets « non assurables » de la filière thermale et hôtelière, lourdement affectée par la crise sanitaire du coronavirus COVID-19. « Dans nos communes, la suspension de l’activité thermale depuis le 16 mars impacte fortement l’économie locale, explique Paul Audan, président de l’ANMCT. Les hôteliers, restaurateurs, cafetiers, commerçants, artisans, l’ensemble des hébergeurs et les professions annexes vont rencontrer, à brève échéance, de grandes difficultés financières, pouvant mettre en péril leurs activités ». Il ajoute d’ailleurs que « le groupe d’études sur le thermalisme à l’Assemblée Nationale et de nombreux sénateurs appuient nos démarches sans la moindre réserve ».
En parallèle, Thierry Dubois, président du CNETh, déclare attendre la position du MEDEF : « nous demandons à son Président Geoffroy Roux de Bezieux, d’organiser sans délai une concertation entre l’ensemble des fédérations représentant leurs adhérents sinistrés et la Fédération Française des Assurances pour dégager une position convergente acceptable par les parties ».
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