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Covid-19 : implication de la recherche française

Vingt projets de recherche d’équipes françaises, dont le lancement d’un essai clinique, ont été sélectionnés pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

Le 11 mars, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, a annoncé la sélection de 20 projets de recherche par le conseil scientifique de REACTing (REsearch and ACTion targeting emerging infectious diseases). Coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ce consortium multidisciplinaire émane de l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (Aviesan) constitué par le CEA, le CNRS, INRAE, Inria, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’IRD, la CPU et la Conférence des directeurs généraux de centres hospitaliers régionaux et universitaires. 

Implication nationale

Sur cet ensemble de 20 projets, 3 portent sur l’épidémiologie, 7 sur la recherche fondamentale, 6 sur le diagnostic, la clinique et la thérapeutique et 4 sur les sciences humaines et sociales. L’un des plus significatifs relève d’un essai clinique dont l’investigatrice principale est la Pr Florence Ader (Inserm, CNRS, université Lyon-I).

Cette étude vise à évaluer de manière comparative plusieurs stratégies de traitement des formes sévères chez des patients hospitalisés. 800 patients seront inclus à terme en France et un objectif total de 3 200 sujets devrait être atteint, avec la participation d’équipes médicales d’autres pays européens. Les malades volontaires seront répartis de manière aléatoire dans 4 groupes.

Dans le premier, des patients recevront la prise en charge actuelle : des soins de réanimation optimaux, sans médicament antiviral. Dans le groupe 2, des patients absorberont le remdésevir, un antiviral injectable en test en Chine et aux États-Unis. Ceux du groupe 3 se verront administrer une association lopinavir-ritonavir, utilisée contre le VIH. Enfin, le dernier groupe sera traité avec la même combinaison, à laquelle sera associé un anti-inflammatoire, l’interféron bêta. Le Pr Yazdanpanah, directeur de REACTing, a précisé que l’essai serait « adaptatif » : « Si un traitement ne marche pas, nous l’arrêterons, mais si un traitement efficace apparaît, nous l’ajouterons ».

Implication européenne

Au niveau européen, la recherche française est mobilisée avec la coordination du projet RECOVER (Rapid European COVID-19 Emergency Response). Ce projet financé par la Commission européenne comprend plusieurs volets, dont des études épidémiologiques, cliniques et en sciences sociales.

La France participle également aux projets de recherche Fight-nCoV (Figh-ting-Off Coronavirus (Sars-Cov-2) With Broad-Spectrum Antivirals: Establishing Animal Viral Challenge Model), I-MOVE-COVID-19 (Multidisciplinary European network for research, prevention and control of the COVID-19 Pandemic) et CoNVat (Combating 2019-nCoV: Advanced Nanobiosensing platforms for POC global diagnostics and surveillance).

© Freepik

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1 comment

Trouver les clés pour empêcher la réplication du virus - AQUÆ, le journal BtoB des filières Tourisme, Santé & Bien-être 15 septembre 2020 at 17 h 42 min

[…] travaux sont développés avec le soutien du consortium REACTing (REsearch and ACTion targeting emerging infectious diseases), coordonné par l’Institut national […]

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