Publiés en février 2020 dans Cell Metabolism, des travaux du centre de recherche sur le cancer Good-man, à Montréal (Canada), ont analysé l’impact sur les maladies inflammatoires et auto-immunes de la réduction, dans l’alimentation, de la méthionine. Un acide aminé particulièrement présent dans les produits d’origine animale. Les chercheurs ont mené des tests sur le modèle murin (souris) de la sclérose en plaques. Ainsi, une baisse de la consommation de méthionine affecte la reprogrammation des cellules T et réduit leur capacité à provoquer une inflammation dans le cerveau et la moelle épinière. Ce qui entraîne un ralentissement de l’apparition et de la progression de l’affection. Ces résultats devraient faire l’objet d’une étude au niveau humain et pourraient favoriser le développement de traitements.
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