Le laboratoire Rivadis valorise le savoir-faire français de ses marques d’hygiène et de soins Rivadouce et Milton pour mieux s’exporter sur le marché chinois.
Implanté à Louzy (79), Rivadis formule ses produits et commercialise un portefeuille de marques pour l’univers médical et hospitalier à destination de la famille. Selon son président, Christian Lainé, les 3 axes stratégiques du groupe sont de renforcer le modèle de vente directe, de se développer en pharmacie, notamment au niveau de la gamme bébé, et de consolider son développement à l’international.
Naissances et préoccupations sanitaires
Concernant sa marque Rivadouce, la stratégie de développement du laboratoire consiste à cibler les pays à forte natalité. Pour sa marque Milton, il s’agit de viser ceux où les préoccupations sanitaires sont importantes. Avec 17,23 millions de naissances par an, la Chine a une culture de l’enfant unique encore marquée où l’attention portée au bébé est primordiale. D’autre part, ce pays, qui traverse des scandales sanitaires, est à la recherche de marques internationales axées notamment sur la naturalité des produits. Depuis juillet, Rivadis a obtenu les licences d’exploitation permettant de renforcer sa croissance sur le continent.
Distribution en Chine
La vente sur ce marché s’établit de deux façons : online et offline. La première constitue une tendance majeure avec la création de boutiques virtuelles via des plateformes. Pour Rivadis, « c’est encore du 50/50 », affirme Christian Lainé, et pour Milton, cela fonctionne via des cross-borders c’est-à-dire le fait de vendre à des clients étrangers en site e-commerce en étant présent sur une marketplace étrangère. La distribution en offline s’opère principalement dans des drugstores de petites villes. Les grandes métropoles seront ciblées dans un deuxième temps. Milton, installée en Chine depuis un an, ainsi que Rivadouce, représentent un CA de 300 000 euros en 2018 dans ce pays.
Autres marchés
Avec un CA avoisinant 60 M€, Rivadis continue de mener une stratégie d’exportation vers des pays qui ont les mêmes préoccupations. Il vise un développement en Afrique, en particulier au Nigeria et au Kenya où une première commercialisation a été initiée. Une expansion est aussi à l’étude pour le Moyen-Orient, avec le Liban, la Syrie, l’Irak et la Jordanie. Sur le continent asiatique, Singapour, la Thaïlande et la Malaisie sont également considérées.