Une étude publiée le 17 octobre dans la revue Science Advances et effectuée par le centre de recherche californien Scripps Research Institute présente l’efficacité d’une nouvelle approche dans le sevrage du tabagisme grâce à une enzyme appelée NicA2-J1, qui capture la nicotine circulant dans le sang et la dégrade avant qu’elle n’atteigne le cerveau. Les chercheurs ont administré cette enzyme, extraite de la bactérie Pseudomonas putida vivant sur les feuilles de tabac, à des rats qui avaient développé une dépendance à la nicotine. Les résultats montrent que les rats traités ont réagi avec une sensibilité normale à la douleur lors du sevrage. Ce traitement engendre donc une suppression des symptômes, une baisse de l’addiction et prévient les rechutes.
© István Varga