Comment les stations se diversifient-elles?
Il existe une prise en charge de nos curistes à la fois festive, culturelle et sportive qui vient consolider les bienfaits de la cure. Les initiatives pour les stations en termes d’offre touristique intégrée se sont organisées depuis le congrès de Gréoux-les-Bains. Aujourd’hui, nous avons des curistes qui se tournent vers l’hôtellerie de plein air haut de gamme, compte tenu d’une offre d’animation de qualité, après les soins.
Quelles sont les priorités pour l’ANMCT?
Au niveau de l’Association des maires des communes thermales, le remboursement de Service médical rendu (SMR) était un point majeur. Aujourd’hui, nous misons sur l’innovation avec un projet d’observatoire économique du thermalisme qui aura pour mission un recueil, un partage et une analyse des données auprès des stations. Nous devons être capables d’auditer nos territoires et ses mutations socio-économiques. Nous développons aussi le tourisme d’affaires vert, qui participe positivement à la saisonnalité thermale.
Comment défendez-vous le thermalisme?
La défense des intérêts des communes thermales continuera de reposer sur la possibilité de faire état auprès de l’environnement politico-administratif de l’impact positif de l’activité thermale. Cela passe donc par l’innovation, l’observatoire et une grande transversalité avec le tourisme. Il faut une mobilisation des maires des communes thermales pour défendre le thermalisme et veiller à ce qu’il y ait un accueil de qualité et un maintien du cadre des curistes.
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