Une étude de l’institut américain Rutgers expose les risques de développement de l’asthme et la résistance dans son traitement aux corticoïdes dans le cas d’une obésité.
Outre une inflammation systémique des voies respiratoires causant l’asthme, celui-ci serait en partie dû au rétrécissement des voies respiratoires provoqué par une hyperréactivité, définie par une contraction ou des spasmes des muscles respiratoires.
La revue scientifique American Journal of Physiology présente les résultats de cette étude en indiquant que l’obésité implante des signaux repérables sur les cellules musculaires lisses des voies respiratoires et que ce processus permettrait de développer des approches médicales ciblées pour traiter l’asthme lié à cette maladie.
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