Une étude publiée en août 2018 dans eLife, menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université Grenoble-Alpes, s’est intéressée au mécanisme de la douleur dans la maladie de Parkinson. Les chercheurs sont partis du constat que ce symptôme peut être traité par stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique (STN). Cependant, le lien entre la douleur et cette zone n’a pas été établi. Des expérimentations sur des rats ont montré que des stimuli nuisibles déclenchaient des signaux électriques dans les neurones du STN. De plus, l’étude a mis en lumière des vitesses de déclenchement plus élevées des cellules nerveuses et des réponses à la douleur plus longues chez les rats malades. Les chercheurs en ont conclu que cette souffrance chez les patients correspondrait à un dysfonctionnement au niveau du STN, qui pourrait être ciblé pour traiter la douleur dans la maladie de Parkinson, mais aussi la migraine ou la démence.