Annaïg Le Meur, députée du Finistère (LREM), a interpellé la ministre des Solidarités et de la Santé le 4 septembre dernier sur l’arrêté ministériel du 13 février 2018 portant sur la formation en chiropraxie. Il définit précisément les activités, les compétences et les formations relatives à l’exercice de cette profession. Affirmant que le texte attribue « un grand nombre de techniques de soins exercées par les masseurs-kinésithérapeutes aux chiropracteurs », la parlementaire s’inquiète de l’apparition d’un « double régime d’accès aux soins ». Elle précise que cela pourrait comporter des risques en matière de santé publique, mais aussi que les personnes ayant recours à la chiropraxie, qui ne nécessite pas de prescription médicale, ne seront pas remboursées par la Sécurité sociale.
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