Le nouvel ouvrage du Dr Olivier Dubois met en avant les cures thermales dans le traitement des affections psychosomatiques, en particulier pour les pathologies liées au stress.
Thermalisme, voie de guérison naturelle s’intéresse aux cures thermales comme alternatives aux médicaments dans le traitement des maladies psychosomatiques liées au stress.
Écrit par le Dr Olivier Dubois, psychiatre et directeur de la clinique psychiatrique de l’établissement thermal de Saujon (17), en collaboration avec Marie-Christine Deprund, l’ouvrage, publié chez Flammarion, paraîtra le 12 septembre.
Un substitut aux médicaments
Destinée aux patients souhaitant limiter leur recours aux médicaments, la publication replace, tout d’abord, ces pathologies dans leur contexte. Selon une étude menée par l’OMS entre 2001 et 2003, 22 % des Européens seraient touchés par des troubles anxieux et dépressifs.
Après une présentation des principales pathologies en psychiatrie, le livre explore les traitements. À commencer par les médicaments. L’auteur s’inquiète parce que la France se situe en deuxième position en Europe pour la consommation de benzodiazépines et que la durée des traitements s’avère souvent trop importante, ce qui accentue le risque de dépendance et d’accoutumance.
Le Dr Dubois présente le thermalisme comme une alternative. Il revient sur son histoire et ses bienfaits en psychiatrie, avant de se concentrer sur ses
modes d’action.
Les pathologies traitées
Les pathologies psychiques pouvant être traitées en cure thermale sont abordées : insomnie, dépression, burn-out, fibromyalgie, etc. Par exemple, pour les troubles anxieux généralisés, le psychiatre estime que la cure offre l’avantage d’éloigner le patient des situations anxiogènes, tout en permettant de réduire « la réaction biologique au stress par la balnéothérapie » et d’assurer un accompagnement psychologique et anxiolytique.
Pour terminer, les résultats scientifiquement prouvés des cures thermales sont mis en lumière. Ainsi, une étude réalisée en 1986, dans le centre de Saujon, a montré que « 95 % des curistes ressentent nettement un effet anxiolytique de la cure, apporté par le rythme de vie (95 %), l’éloignement du cadre de vie (82 %), la meilleure compréhension de la part de l’environnement (77 %) ».