Une étude publiée fin avril dans l’American Journal of Psychiatry et dirigée par Simon Rosenbaum, de l’École de psychiatrie de l’université UNSW de Sidney (Australie), révèle que l’exercice régulier contribue à diminuer le risque de dépression, indépendamment de l’âge ou de la situation géographique du sujet. Pour ce faire, les chercheurs ont rassemblé les données de 49 études pour créer un échantillon constitué de plus de 266 000 personnes sur quatre continents. Les résultats montrent qu’une activité physique modérée hebdomadaire de 150 minutes permettait aux pratiquants d’être moins enclins à développer une dépression que les non sportifs, une baisse du risque de 15 % à 16 % étant observable pour les plus assidus. Le constat s’applique aussi bien aux enfants qu’aux adultes de tous âges.