Des chercheurs de l’Institut des neurosciences de Montpellier (34) et du Laboratoire d’innovation thérapeutique ont mis en lumière une piste de traitement de la douleur neuropathique chronique. Leur étude, publiée le 12 mars dernier dans Nature Communications, a permis de découvrir le rôle de la molécule FLT3 dans cette douleur provoquée par le diabète, le cancer ou le zona. Produite par les cellules souches hématopoïétiques, elle serait responsable en agissant en amont dans le système sensoriel, lorsqu’elle est activée par la molécule FL, libérée par invasion du nerf via les cellules immunitaires sanguines. Les chercheurs ont donc créé BDT001, une molécule qui « bloque la liaison entre FL et FLT3, empêchant ainsi la chaîne d’événements conduisant à la douleur chronique ». BDT001 a été testée sur des animaux et a diminué les symptômes en trois heures. Ce traitement pourrait supplanter les médicaments actuels, efficaces chez moins de 50 % des patients.