L’étude LIGHTNING a comparé les risques d’hyperglycémie chez les patients atteints de diabète de type 2 et suivant un traitement à l’insuline basale. Ses résultats ont été annoncés lors du congrès international ATTD (Advanced Technologies and Treatments for Diabetes), en février dernier, par l’entreprise pharmaceutique française Sanofi, dont la solution d’insuline basale longue durée faisait partie des traitements étudiés.
Afin de viser une population la plus large possible, LIGHTNING a utilisé la base de données américaine Humedica, qui répertorie les renseignements sur plus de 5 millions de personnes diabétiques durant près de 10 ans. Ces données sont collectées auprès des services de santé, des hôpitaux et des cliniques. Parmi cet échantillon, l’étude LIGHTNING a sélectionné les adultes diabétiques de type 2 soignés à l’insuline à longue durée d’action et qui ont changé de traitement au cours de leur vie. Ces critères ont ramené le panel à 10 458 personnes. Le taux de crises d’hypoglycémie sévère a alors été enregistré en fonction du médicament.
Les résultats ont souligné que l’insuline glargine 300 unités/mL de Sanofi et l’insuline degludec permettaient de réduire significativement ce taux de chute de la glycémie chez les patients hospitalisés ou s’étant présentés aux urgences, par rapport aux solutions d’insuline glargine 100 unités/mL ou d’insuline détémir.