AQUÆ
Santé

Une cure thermale pour prévenir le burnout

Les thermes de Néris-les-Bains (03) entreprennent une étude pour montrer les bénéfices d’une cure thermale sur le stress au travail et le burnout. «ThermStress » sera coordonnée par Frédéric Dutheil, professeur au CHU de Clermont-Ferrand (63), en partenariat avec l’association EIPAS, qui mettra à disposition des psychologues du travail, et le cluster Innovatherm. Son objectif est de démontrer l’efficacité d’un court séjour thermal au travers de mesures objectives du bien-être et de la morbidité cardiovasculaire, conséquence du stress.
Actuellement en phase d’inclusion, l’expérimentation requiert la participation de 60 personnes majeures avec un niveau élevé de stress au travail. Elles seront réparties en groupes de 15 personnes, sur différents séjours à partir du 16 avril prochain au centre de Néris-les-Bains.
Prise en charge financièrement, chaque cure de 6 jours combinera soins thermaux, intervention psychologique, activité physique et éducation santé. Le programme sportif comprendra diverses activités (vélo, marche, musculation, etc.). L’accompagnement psychologique comportera thérapies cognitives et comportementales, thérapies d’acceptation et d’engagement ou encore méditation. Un volet nutrition est également prévu. La diététicienne du centre se mettra en relation avec le chef pour l’élaboration des repas. Des conférences sur la gestion du stress seront également proposées.
Différentes variables seront d’ailleurs mesurées à l’inclusion, 6 jours avant la cure, en début et en fin de séjour, puis 6 mois et 1 an après la fin du programme. Elles incluront un examen clinique, une prise de sang, un scanner et des questionnaires psychologiques.
Le coût de cette étude a été estimé à plus de 300 000 euros. Elle sera financée par la région Auvergne-Rhône-Alpes, le Fonds européen de développement économique et régional, le CHU de Clermont-Ferrand et les thermes de Néris-les-Bains.

À lire aussi...

Nager comme une sirène : un sport insolite

Aquae

Danger invisible des microplastiques en eau douce

Aquae

Plus de 200 000 fûts radioactifs sous l’océan

Aquae

Leave a Comment

cinq × 4 =

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Translate »