Patrice Perrot (Député LREM – Nièvre) a interpellé, début septembre, la ministre des Solidarités et de la Santé sur les critères de détermination des zonages s’appliquant aux aides déployées par l’État pour favoriser la répartition territoriale des médecins généralistes et garantir l’accès aux soins de premier recours aux Français. Les zones sont définies selon l’indicateur « d’accessibilité potentielle localisée » (APL) qui compte plusieurs critères : le niveau d’activité des professionnels au regard du nombre d’actes effectués, la distance spatiale et les besoins de soins en fonction de l’âge des habitants. Trois types de zones sont alors définis, avec leurs niveaux d’aides : les zones obligatoirement classées fragiles car sous-dotées, les zones exclues du zonage et les zones intermédiaires, où chaque région peut choisir des zones à inclure dans le zonage. Patrice Perrot spécifie que l’indicateur APL ne prend pas en compte la fragilité de la démographie médicale liée à l’âge des médecins en exercice dans les maisons de santé pluridisciplinaires. Alors que le Gouvernement veut doubler le nombre de maisons médicales d’ici cinq ans, il souhaite savoir si ce facteur pourrait être intégré aux critères de l’APL.
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