Le ministère des Solidarités et de la Santé a été interrogé par Gisèle Biémouret, députée Nouvelle Gauche du Gers, sur le projet d’arrêté ministériel présentant les nouveaux critères définissant le zonage des territoires touchés par la désertification médicale applicable en janvier 2018 et de son impact dans les régions thermales, dont Cazaubon-Barbotan-les-Thermes, qui pourraient faussement être considérées comme surcotées. En effet, celles-ci accueillent des médecins thermaux, comptabilisés par l’Ordre des médecins et l’ARS comme médecins généralistes alors que « leur activité ne bénéficie que quasi exclusivement aux curistes » et ne peuvent, du fait de leur spécificité, assurer les soins de premiers secours à l’ensemble des habitants du territoire. Elle ajoute que la désertification médicale y sera aggravée du fait des départs en retraite à venir. Elle demande des précisions sur cet arrêté ministériel, la date de sa publication et sa portée.