Une étude conduite par Annalisa Pianta, du Massachussetts General Hospital (Boston, États-Unis), publiée fin juin dans le Journal of Clinical Investigation, désigne l’intestin comme une origine possible de la polyarthrite rhumatoïde. En effet, une réponse auto-immune de bactéries qui s’y trouvent et qui se déplacent ensuite à travers tout le corps, dont le coeur, les poumons et surtout les articulations, pourrait être un facteur. L’équipe de recherche a ainsi identifié deux nouveaux auto-antigènes, GNS (N-acétylglucosamine-6-sulfatase) et FLNA (filamine A) liés à la réponse immunitaire qui se produit dans la polyarthrite rhumatoïde. Selon les chercheurs, « l’identification des patients présentant ces anticorps (GNS et FLNA) pourrait permettre d’évaluer et de développer des traitements adjuvants, comme de brèves antibiothérapies ciblées ou des modifications diététiques ».